Depuis un demi-siècle, la politique de l’eau et la gestion de cette manne financière colossale sont sous l’emprise d’un véritable lobby, qui fait prévaloir ses intérêts catégoriels sur l’intérêt général.

A peine une centaine d’acteurs, demi-soldes de la politique nationale, inconnus du grand public mais véritables « barons de l’eau », qui siègent et se cooptent dans toutes les instances décisionnelles, hauts fonctionnaires issus du corps des Ingénieurs des eaux et forêts qui occupent tous les postes importants de l’appareil d’Etat, de ses directions décentralisées et des institutions spécialisées dans le domaine de l’eau, membres d’associations socio-professionnelles du secteur, représentants de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, des multinationales françaises de l’eau, des instituts de recherche spécialisés…

Omniprésents, monopolisant les places au sein des instances de décision, érigeant les conflits d’intérêts en mode de gouvernement, les membres du lobby de l’eau ont précipité une crise financière, environnementale, sanitaire, aux conséquences catastrophiques à l’horizon des toutes prochaines années.

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